À tort, les deux sont souvent confondus. Pourtant, une notion clé les différencie l’un et l’autre : la durée de ressenti des symptômes !
2 semaines. C’est la notion clé à retenir dans ce paragraphe (n’hésitez pas à le prendre en note 🤓). 2 semaines, c’est la durée de ressenti des symptômes à partir de laquelle un état dépressif est caractérisé.
Mais… quels sont ces symptômes au juste ?
Il est important de savoir que les symptômes d’un état dépressif vont être différents d’un individu à un autre. Ils vont également varier en intensité d’une personne à une autre, car, comme vous devez le savoir, nous sommes tous uniques avec une sensibilité qui nous est propre.
Les symptômes les plus récurrents chez les personnes dépressives sont la perte de l’élan vital et l’humeur dépressive (vous pouvez ressortir votre cahier de notes 🤓).
- La perte de l’élan vital (l’anhédonie, pour les plus scientifiques d’entre nous 👨🏫), c’est une perte d’intérêt et de plaisir pour les activités du quotidien. Il n’y a plus de plaisir dans l’exécution des tâches, même celles qui étaient plaisantes auparavant… comme sortir les poubelles par exemple;
- L’humeur dépressive, c’est un état de tristesse presque permanent. Et souvent, dans ces moments-là, on remet nos actions et nos vies en question !
Et non, nous n’en avons pas encore fini avec les symptômes…
L’état dépressif est caractérisé lorsqu’un individu présente, tous les jours pendant au minimum deux semaines, un des symptômes cités juste avant associé à au moins quatre parmi les suivants (oui, nous le savons, ça fait beaucoup… mais ça a son importance !) :
- Le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, des idées de mort ou de suicide récurrentes, parfois des projets suicidaires, caractérisant un risque suicidaire majeur;
- Un sentiment d’angoisse quasi-permanent, notamment au réveil, qui peut favoriser le passage à l’acte;
- Un ralentissement psychomoteur, observable par une modification de la marche, de la voix, des gestes, de l’initiative et de la fluidité idéique (manque de cohérence entre l’action voulue et celle réalisée);
- Une fatigue physique et/ou mentale anormale (ou asthénie 👨🏫), souvent plus marquée le matin;
- Une perte d’appétit, souvent associée à une perte de poids. Ou à l’extrême contraire, une hausse de l’appétit (hyperphagie 👨🏫) qui entraîne un gain de poids, de plus de 5 % en un mois;
- Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal précoce;
- Des troubles de l’attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
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Pourquoi faire la distinction entre coup de blues et dépression ?
Avant de répondre à cette question dites-nous. Quelle est la différence entre un état de déprime passager et une dépression ? Vous nous criez « LA DURÉE DES SYMPTÔMES », et vous avez raison ! Il est important de savoir faire la distinction entre ces deux états, et d’avoir conscience des symptômes de la dépression.
Un coup de blues peut avoir des répercussions positives (et non, on ne vous ment pas). Cela nous permet de nous adapter à des nouvelles situations. La remise en question que le coup de blues suscite peut permettre à un individu de rebondir, de prendre des décisions radicales sur son mode de vie et ses choix. Un coup de blues peut donc être l’élément déclencheur à un mieux-être. 🧘♂️
La dépression, quant à elle, va avoir des répercussions négatives importantes sur la personne atteinte et son entourage. Des conséquences qui peuvent être dramatiques, car le risque de suicide concerne 10 à 20% des malades.
Cela fait beaucoup à digérer pour un premier article sur notre thématique « Trouble dépressif », mais nous avons au moins posé les bases. Maintenant, vous savez quels sont les symptômes de la dépression, et nous espérons que cela vous sera utile, à vous et vos proches.
Et si nous abordions à présent les facteurs de risques qui vont avoir un impact sur le développement des troubles dépressifs ? C’est justement l’objet de notre prochain article 🦊 !
